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C-est-moi-qui-commande

27 janvier 2014

Vers quelles études se diriger ?

L'internat, la classe de seconde, un adolescent qui grandit, qui se pose des questions sur l'adolescence, certes mais aussi sur son orientation scolaire. C'est bien, même très bien. Que veut-il faire : avocat. Ensuite, quelles sont les filières à suivre, comment ne pas se tromper ? sera t-il avocat ou exercera t-il une profession liée au droit ? C'est ce qu'il se demande actuellement. Il parle français, allemand, anglais, il est bon élève, en français par exemple, il a plus de mal en maths, physique-chimie. Il a le profil d'un élève littéraire mais en fait, il prend des cours de soutien en maths afin d'augmenter sa moyenne, ce qui est une bonne décision de sa part.

Ce qui est bien, ce que le dialogue existe entre lui et nous, nous en avons parlé ce week-end et il a décidé de prendre contact avec la conseillère d'orientation de l'établissement. Il en parle avec ses copains, interrogatifs eux aussi sur ce qu'ils voudraient faire plus tard.

D'accord, ils sont en seconde, le deuxième trimestre est néanmoins largement entamé et les choix sont censés être affinés actuellement. D'où ces interrogations. Il faut être sérieux et soutenir notre fils dans cette phase : poser les bonnes questions, à qui demander conseil, conseiller scolaire mais aussi les professeurs. Le prochain stage obligatoire du dernier trimestre permettra aussi d'apporter des réponses. Le stage en 3ème s'est révélé fort utile et constructif. Alors, s'informer, dialoguer et les petits cailloux blancs patiemment jettés sur le chemin de notre lycéen de fils vont lui permettre de se positionner et d'affirmer ce qu'il veut devenir.

En même temps que notre "gosse" se pose des questions, il grandit et pas seulement en taille, sa pointure au dernier "recensement", c'est du 45 !!! Et il a le profil de l'ado provocateur, gentil, certes, mais un tantinet fatiguant.

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19 novembre 2013

mère d'un ado, suite !

Je suis la maman d'un ado de 15 ans et c'est le 4ème ado que j'élève. J'ai élevé les 3 enfants issus de mon précédent mariage : deux filles et un  garçon.

Je devrais m'estimer prête à affronter mon fils de 15 ans issu de mon second mariage. Mais en fait, suis-je encore capable de le faire ou est-ce que cela va trop vite pour moi ? Dans cette société de consommation extrême, dites-moi, les parents, s'il est facile d'élever nos gamins, sommes-nous à la hauteur ?

Devons-nous aller à l'école des parents d'ados, mais en fait, ça n'existe pas ! Alors, je me demande si je ne vais pas en fonder une ! Bref, le petit devient grand et moi sa maman, je deviens petite ! Oui, petite, parce que mesurant seulement 1m56, je n'arrive même pas à la hauteur des épaules de mon fils !

Ensuite, psychologiquement, vais-je pouvoir affronter quotidiennement la force d'inertie qui envahit mon fils dès que je lui signale qu'il doit mettre la table parce que c'est à lui qu'incombe cette tâche depuis des années ; et mettre la table une fois par jour pour le repas du soir ne nécessite pas de concentration, encore moins une force extraordinaire pour poser sur la table trois assiettes, autant de verres et quelques couverts ; ensuite, un petit peu de pain, un dessous de plat, 1l d'eau, un petit peu de sel, 3 centièmes de grains de poivre, une plaquette de beurre de 250 grammes, un bout de camembert...Il est vrai que cela requiert un soupçon d'organisation, quelques pas de la cuisine à la salle à manger, disons une vingtaine de pas, est-ce à dire que ce sont des efforts violents à ne pas demander à un ado en pleine croissance ?

Le sanctuaire que représente sa chambre, j'entends bien le respecter. Et cela passe depuis longtemps par frapper à sa porte avant d'entrer : c'est sa chambre, et si je demande à mon fils de respecter quelques règles, je dois moi aussi en respecter vis-à-vis de lui. Son père est du même avis.

Il a bien investi sa chambre, décos, couleurs, tout ce qu'il aime, livres, jeux, souvenirs. Il a abandonné peluches, puzzles et autres jeux d'enfants et a évolué dans ses goûts. Les livres "mangas" ont remplacé les livres d'images, son bureau supporte un ordinateur, il a tout ce qui fait plaisir à un adolescent et ce qui coûte cher aux parents.

Il est fier de sa chambre ; il aime sa chambre ; ce qu'il aime aussi, c'est laisser son lit en bataille, aérer sa chambre en quelques secondes et basta ! Ce que j'estime devoir être fait, lui n'estime pas devoir le faire ! Enfin, pas quand je lui demande ! Ce sera fait quand il aura envie de le faire, ses priorités ne sont plus sur le même chemin que le mien ! L'enfant obéit à ses parents, l'adolescent s'oppose à ses parents. Mais en fait, c'est plus compexe que ça !

Tellement plus compliqué. Comment élever cet enfant qui est en pleine transformation physique, psychologique, cet ado fragile, il n'est pas enfant, il n'est pas encore un homme. Il a encore besoin de nous et en même temps, il veut s'émanciper de notre autorité.

19 novembre 2013

Que c'est dur d'être la mère d'un ado !!!

Il a 15 ans, il mesure (pour le moment) plus d'un mètre 72, il chausse du presque 43, il a 15 ans mais il faut l'habiller une taille au-dessus, il ne mange pas, il dévore, enfin, surtout ce qui lui plait ! D'énormes tranches de pain brioché pour le petit-déjeuner avec une couche de beurre et une surcouche de beurre en fait ! Il a faim et surtout cela doit être bon, voire très bon, allêchant même ! parce que, n'est-ce pas, être ado, ça se soigne et/ou ça se mérite !Comme on veut ! Donc, il a faim et en même temps, il est difficile ou il se donne le droit d'être difficile parce que maman est ébahie de voir son bébé grandir, alors, elle s'inquiète, il faut bien qu'il mange, son petit afin qu'il devienne un homme ! Alors, sa maman lui prépare des repas  plantagruesques, choisissant bien les bons aliments susceptibles de nourrir son grand garçon. Il faut penser goût, croissance, du calcium pour ses os qui grandissent, c'est vrai qu'il grandit tellement que j'ai l'impression qu'il ne sait pas encore quoi faire de ses grands bras et de ses longues jambes. Il a l'air un peu maladroit dans le petit salon, il emplit l'espace comme un éléphanteau qui découvre l'espace qui l'entoure.Et vautré sur la canapé, étalé de tout son long, seule ma petite chienne de 3 kgs peut encore trouver place auprès de lui, son père et moi devons presque négocier un petit angle du canapé.

Il est étonné lui même de cette transformation :  ces changements dans son corps, il y fait allusion devant son père, trop pudique pour le faire devant sa mère ! Il y a quand même quelque chose que je distingue, enfin, un tout petit peu, ce fin duvet au-dessus de la lèvre par exemple.

Il s'estime chanceux de ne pas voir apparaitre sur son visage ce que ses copains collectionnent, un chapelet de boutons rouges, "mais maman, si tu voyais, c'est énorme et c'est moche !" Je ne lui ferai pas la méchante remarque que ça peut lui arrriver, son papa m'a dit qu'il avait une vilaine peau au même âge que son fils !!! Mais bon, motus, pour le moment, il n'en a pas, il a gardé sa peau de bébé. Ses cheveux poussent dans tous les sens, il faut les laver, certes, mais pas les coiffer, surtout pas les coiffer ! Et son jean doit laisser apparaître son caleçon, enfin, très légèrement, je veux bien être l'indulgence personnifiée, mon fils ne doit pas exagérer et je pense que son père ne va pas manifester la même indulgence que moi. Enfin, il est vrai que cela fait un moment que notre fils impose son style vestimentaire, sweats à capuches, jeans à la mode, chapka non attachée sur la tête, veste non fermée sauf si je m'énerve !

Il n'y a pas que l'aspect physique qui change, les bouleversements les plus intenses, me semble t'il, se retrouvent dans son caractère. Il ne devient pas facile, ce jeune homme ! Il existe tout d'un coup une sorte de manifestation d'opposition aux simple règles de la maison. Règles qui ont toujours exister et qui semblent aujourd'hui obsolètes, voire ridicules. Il me semble que nous abordons les prémices d'une guéguerre familiale, donc affaire à suivre !!!

10 septembre 2013

L'internat !!!!

Je pensais écrire plus tôt mais la rentrée, c'est la rentrée avec son cortège de choses à faire, démarches à faire, courriers, derniers achats de fournitures ou de vêtements neufs afin de commencer une nouvelle vie, celle d'un lycéen en internat qui plus est.

Psychologiquement, il nous fallait, à mon mari et moi-même, une forte dose de calmant afin d'envisager de vivre plusieurs jours et nuits sans notre fils et cela tout le temps d'une année scolaire, largement entrecoupée de week-ends et de vacances. La distance n'est certes pas énorme, soit, mais la présence de l'Enfant chaque jour depuis sa naissance à la maison fait que ce lien parents-enfant se distand par obligation lorsqu'il s'agit de laisser s'éloigner l'Enfant devenu adolescent et membre de la confrérie des lycéens de France ! Alors, vous pouvez imaginer, vous parents de membres de la même confrérie, ce qu'il en est du collégien transformé en ado-lycéen-revendicateur-utilisateur d'outils stratégiques de communication, expert en phrases d'opposition, grand collectionneur de mots vulgaires et provocateurs, ce ou ces lycéens dont la taille a franchi la barre parentale autorisée du moins en ce qui concerne mon fils, la taille de sa mère, moi en l'occurence, il n'avait d'ailleurs pas trop de mal puisque je mesure un petit mètre et 56 cms ; bref, j'en viens à ce que je voulais dire : l'ado de la maison entre au lycée, en internat soit, afin de bénéficier d'une prise en charge maximale dans l'objectif d'obtenir le Bac tout d'abord et ensuite aborder des études de droit.

Réfléchir à l'orientation scolaire, définir les objectifs, s'assurer qu'il existe un lycée et la structure intellectuelle et psychologique outre le lieu en lui-même, un encadrement pédagogique, des règles de vie, très important en internat d'ailleurs comme le sont les règles de vie en communauté scolaire d'ailleurs : voilà ce que nous avons fait depuis longtemps et là, nous y sommes arrivés, le moment est arrivé, franchir la barrière symbolique de l'entrée au lycée à 14 ans et quelques mois et débuter une nouvelle vie, et les responsabilités que cela implique, travailler sérieusement, s'amuser encore, c'est normal tout en menant de front des journées d'études, des devoirs, des moments de liberté dans une organisation rigoureuse puisqu'en internat les règles de vie sont là pour aider les élèves à affronter le courant de la vie, celui des études.

Nous faisons face à la seconde semaine d'internat de notre fils et apparemment, dès le premier soir, il y a eu quelques soucis provoqués par des élèves peu soucieux des autres dont notre fils qui en a fait les frais ce qui vaut déjà à notre enfant et à ses parents des inquiètudes prises en charge par les responsables de la Vie Scolaire ; ceux-ci ont d'ailleurs manifesté dès la première réunion de rentrée la volonté de permettre aux élèves de bénéficier de règles de vie correspondant à leurs attentes, un encadrement et une aide aux devoirs, d'en disposer certes et dans un même temps de vivre en paix avec les autres élèves, pas victimes d'autres élèves stupides et gâchant leurs chances de grandir de manière intelligente en bonne communauté avec tout le monde.

 

8 septembre 2013

J'suis entré au lycée avec énormément de stress

J'suis entré au lycée avec énormément de stress et d'appréhention mais au bout d'une heure ou deux, j'avait déjà sympathisé et mon stress a un peu baissé. Mes parents étaient aussi stressés que moi, voire même un peu plus et comme j'allais à l'internat, ils étaient en plus tristes. Encore une fois, ils ont étaient présents et ils le sont toujours.

Je ne pense pas que beaucoup de parents s'occupent autant de leurs enfants que mes parents. La première soirée était un peu tendue mais la nuit s'est plutôt bien passée.

Je compte bien travailler cette année pour les rendre fiers de moi.

 

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26 août 2013

bientôt la rentrée !

Eh oui, le temps passe vite, nous sommes dans la dernière semaine d'août et qui dit derniers jours de vacances dit : chambre à ranger, liste de fournitures, trousseau d'internat à préparer que ce soit pour la chambre et les affaires personnelles, sac de sport, etc... carte de car, certificat médical, bourses scolaires ou non, quoi qu'il en soit, bien des choses à préparer ou à terminer. Apparemment, aujourd'hui, mon fils est venu à bout de pas mal de choses qu'il avait à faire. Donc, à part quelques détails à régler, les derniers achats à faire, dont la tenue de sport car je viens de m'apercevoir que le dernier pantalon de jogging acheté il y a quelques mois lui couvre à peine les chevilles. C'est vrai qu'au moment des vacances, en triant les vêtements d'été et en préparant le trousseau de rentrée, eh bien oui, mon fils a beaucoup grandi et forci ! Donc, encore un achat à prévoir et ensuite, dès après la rentrée, il y aura la liste définitive des livres et cahiers pour l'entrée en seconde. Heureusement, d'une annéesur l'autre, j'ai toujours un carton d'affaires scolaires achetées à l'avance et gardées en cas de besoin. A mon avis, bien des parents font la même chose. Les rentrées des classes, ça coûte cher, je le sais, c'est mon 4ème enfant alors le mois d'août et le mois de septembre se ressemblent et c'est comme ça ! Nouveau rythme, nouvelles habitudes ! Tu grandis et tu vas franchir une nouvelle étape dans ta vie d'ado, l'entrée au lycée. Alors, bon courage à toi et fonces !

19 août 2013

Rentrée

Ma mère oublie peut-être que quelquefois, elle est aussi chiante avec moi que moi avec elle.

J'éspère qu'elle comprend que quand je me moque gentiment d'elle et qu'elle le prend mal, ça m'agace beaucoup et encore une fois une lutte sans merci s'engage jusqu'à ce que l'un de nous abandonne la partie.

Quelquefois, elle ne me lâche pas pour quelque chose, elle s'énerve ce qui m'énerve et c'est reparti...

Cette année, je vais au lycée, en internat, avec un peu de trac mais je vais m'y faire et je pense que ça me fera du bien de me défaire de l'emprise de mes parents et eux de la mienne ; je sais qu'au fond je vais manquer à mes parents et eux vont me manquer au début mais bon...

 

19 août 2013

les vacances se terminent !

Et ouf, oui ouf, car en cette mi-août dépassée de quelques jours, j'ai comme une indigestion maternelle ! J'ai l'impression que mon fils engloutit mon espace, brise un peu mes nerfs, bref, il commence légèrement à m'exaspérer ! J'attends la rentrée avec une certaine impatience : qu'il squatte mon canapé pendant des heures, soit, qu'il accapare mon coin-bureau et mon nouvel ordinateur-portable, ok, qu'il bouffe comme 4, encore ok car il a tellement grandi cette année et forci, quelle mère serais-je si je laissais mon ado mourir de faim ! et il a tout le temps faim !! C'est vrai qu'il s'inquiète un peu à l'idée d'entrer au lycée, et en internat de surcroit mais de là à être un tantinet désagréable, envahissant, squatter, ça me tape sur les nerfs ! Alors, en maman exemplaire, je me blottis sur un coin de canapé laissé à ma disposition par mon grand garçon et j'essaie de me rappeler comment était mon adolescence, celle d'une fille encombrée de 2 soeurs collantes et d'un frère chahuteur, une bande de copains et copines adorables et insouciants, des parents sympas, il faut le dire et moi, moi, comment étais-je ? Si je suis honnête avec mes souvenirs, je me rappelle avoir été parfois désagréable, un tantinet chiante,réchignant face aux corvées imposées par mes parents, dévorant à 15 ans des gros casse-croûtes et vidant plus vite que mon frère le pot de confiture d'abricot, ne laissant même pas une miette d'espoir à mes soeurs. Donc, si je résume la situation, et en observant attentivement au microscope ce grand dadais affalé sur mes coussins disposés de manière anarchique sur mon canapé aux lignes épurées, je vais respirer à fond 3 fois, retourner ma langue 7 fois dans ma bouche avant de lancer une énième remarque parfaitement inutile et je vais me dire : 3 années de lycée, 4 ou 5 d'études supérieures, un permis de conduire et nous serons enfin seuls !!! Non, en fait, je vais faire preuve de patience et d'indulgence envers ce fils qui m'embrasse sur le front en se penchant du haut de son mètre 74 et qui se moque de moi avec un sourire plein d'amour et de l'humour dans les yeux.

8 juillet 2013

les résultats du brevet

Jour j moins 2 ! Je regarde mon petit, enfin, devrais-je dire mon grand affalé dans le canapé, il en prend sérieusement l'habitude d'ailleurs, et il me demande si moi, sa maman chérie, je m'angoisse pour les résultats du brevet qui tomberont dans 2 jours ! Moi, m'angoisser, certes non ! Et toi ?

Evidement que j'angoisse, c'est logique, c'est une étape importante pour la fin des "années collège". Et d'ailleurs, c'est mieux d'avoir le brevet pour aller au Lycée, pour avoir un peu plus confiance pour la suite.

(Surtout que normalement, si j'ai le brevet je dois avoir un téléphone)....

1 juillet 2013

repos !!!

 Eh oui, il l'a dit et il a raison : il a bien mérité ses vacances. Alors, symboliquement, son père et moi lui avons offert un fauteuil dit de vacances, et il est déjà installé dedans comme un oiseau fait son nid ! D'ailleurs, c'est un siège "cocon", c'est tout dire. Et voilà mon fils qui n'en finit pas de grandir, vautré dedans tel une tortue sur le dos, les jambes dépassant largement, les bras aussi d'ailleurs et la tête alouette !!!

Reposes-toi bien mon fils, la rentrée de septembre viendra bien assez vite et l'entrée dans la cour des plus grands, après l'étape du collège, la cour du lycée !

Déjà, 3 jours de passés après les derniers examens du brevet ; enore les résultats à attendre, sans inquiètude d'ailleurs et sous le soleil puisqu'enfin, la météo promet des jours d'ensoleillement pratiques pour le farniente !

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